Retour à Killibegs par Sorj Chalandon
Le livre a obtenu le Grand Prix du Roman de l’Académie Française en 2011. Sorj Chalandon est un journaliste/écrivain français, qui suit de près l’histoire irlandaise , la lute de l’IRA pour l’indépendance et entre autres le procès de Klaus Barbie, pour lesquels il a reçu le prix Albert Londres en 1988. Une histoire sur l’IRA m’intriguait parce que j’en sais très peu.
Pendant son travail Sorj a fait la connaissance de Denis Donaldson, un membre de Sinn Féin (nous seuls) . Ils deviennent amis et le désarroi de Sorj est énorme quand Denis D. est assassiné, accusé de trahison. Il essaie de comprendre le “pourquoi” et il écrit “Le Traître”. Sous le pseudonyme de “Tyrone Meehan” il raconte la vie de Denis D. vue par Antoine, un Français dévoué à la cause irlandaise. Dans “Retour à Killibegs” il décide d’écrire la même histoire mais racontée par Tyrone M. lui-même. Dès le début du roman on est , comme lecteur, immergé dans la vie dure de Tyrone Meehan. Son enfance , à Killibegs, avec un père loyal à l’IRA mais imprévisible quand il a bu. Un père qui sort de sa vie en s’écroulant au bord de la route, par un arrêt cardiaque, les poches pleines de cailloux, ayant eu l’intension de se suicide en mer. Etant famille nombreuse, 9 enfants, ils doivent survivre sans moyens d’existence. Ils vivent de la charité jusqu’au moment où ils sont obliges de quitter l’ Irlande, suite à des humiliations et des menaces. Un frère de la mère les abrite.
A l’âge de 17 ans il rejoint l’ IRA. Une grande partie du livre raconte les faits et gestes dans l’armée: le danger, la lute, les attaques, l’emprisonnement entre autre pendant la même période que Bobby Sands, connu pour sa grève de la faim, pour obtenir de meilleures conditions pour les prisonniers de l’IRA. D’ailleurs Margaret Thacher n’a pas cédé et Bobby S. est décédé après 66 jours de grève. On en a parlé récemment suite au décès de M.T.
Pendant une attaque violente, arrive