Métamorphose:
Ce thème fait son apparition lors du deuxième acte. Le côté angoissant sur la métamorphose augmente au cours de l’histoire. Les gens se transforment en rhinocéros au cours du récit. Il devienne un animal et descend dans l’échelle sociale, ainsi donc, il y a déshumanisation. Le premier signe de métamorphose en rhinocéros est lors de l’acte II tableau 1, où M. Bœuf rejoint son mari, transformé en cet animal, et devient comme lui. Pour ce qui est de Jean, c’est dans les didascalies que nous pouvons reconnaitre le changement concernant son apparence et sa voix: « Jean encore plus vert », « voix méconnaissable », « la bosse de son front est presque devenue une corne de rhinocéros » (acte II, tableau 2). Donc, Jean se déshumanise peu à peu en devenant un sauvage.

Conformisme :
Le conformisme dans cette histoire provient du fait que la majorité des gens finissent par se transformer en rhinocéros. Ces gens suivent la masse et n’écoutent pas leurs propres raisons et ni leur bon sens. Cela n’aurait pas eu le même impact si seulement une personne avait été transformée. Il est facile de le remarquer lors de l’acte III lorsque Daisy fini par se fondre dans la masse sans aucune résistance alors qu’au départ elle était résigner à rester humaine, mais puisqu’elle était devenue minoritaire elle commence à croire que c’est peut-être les humains les anormaux finalement et non ces animaux. Quant à Bérenger, il est une grande preuve d’anticonformiste puisqu’au fond de lui, il a son caractère, son bon sens ce qui l’oblige à ne pas devenir conformiste.

Totalitarisme :
L’auteur cherche à signaler le fléau par la « rhinocérite » présente dans l’histoire. La « rhinocérite » étant une maladie très contagieuse qui rend les gens insensibles à autrui selon Eugène Ionesco. Lors du dernier acte, Daisy devient insensible face à l’amour qu’éprouve Bérenger pour elle, ce qui montre qu’elle est contaminée par la rhinocérite. Nous pouvons remarquer l’attitude très passive de la