Roman et Subjectivité.
Subjectif, on retrouve la racine de sujet, acteur d’une action, en l’occurrence, on entend que le sujet est auteur de sa vision.
La subjectivité désigne un état de conscience, un sujet qui pense = intelligence. Une représentation de la réalité par un sujet qui pense, qui sens (perception), qui ressent (sentiments).
Ce qui est objectif, ce qui se conforme à l’objet de la connaissance, et non plus au sujet. Et par conséquent, l’objectif a une dimension universelle (c’est vrai pour tout le monde.)
L’intérêt du roman moderne, pour l’expression de la subjectivité d’un personnage s’explique par l’intérêt que l’on porte à l’individu à sa vie intérieure.
1. Quelle(s) subjectivité(s) s’exprime(nt) dans le passage ?
2. Y’a-t-il conflit ou empathie dans ces différentes subjectivités ?
3. Par quels procédés l’auteur introduit-il dans son texte les marques de la subjectivité ?
A) Les modalisateurs (tous les mots dans un énoncé qui expriment un point de vue)
• Les adverbes d’insertion (le fait d’affirmer quelque chose) exemple : certainement, sans doute, probablement.
« Il est sans doute peut être coupable », différent de « Il est coupable. »
• Les connecteurs argumentatifs, exemples : en réalité, de plus, mais, cependant.
Ex : L’état augmente les impôts, pour augmenter la dette publique, en réalité il faudrait plutôt...
B) Les marqueurs affectifs
• Les interjections, exemple : zut, hélas.
• Tous les procédés de mise en valeur, péjoratifs ou mélioratifs. Tous les suffixes qui traduisent un sentiment. Suffixe en –ette (poulette), des appellatifs (poussin). Liste exhaustive.
C) Les marqueurs axiologiques
• Ne traduit pas des sentiments comme en B), ni une affectivité, mais un jugement de valeur. Liste non exhaustive : adjectifs, suffixes. (ex : valetaille, péjoratif de valet.)
D) Les verbes d’énonciation
• Penser, croire … Qui permettent d’introduire la pensée du personnage et donc de passer du point de vue du narrateur, à