Rousseau et l'éducation

L'éducation est l'action de former un enfant, une personne.
Rousseau, écrivain et philosophe de langue française du XVIIIe siècle part du principe que l'homme est « naturellement bon », et que la société le pervertit. Pour le rendre meilleur, il convient d'établir une éducation idéale qu'il développera dans son essai, L'Emile, publié en 1762, ouvrage le plus lu et le plus populaire sur le sujet.
Quelles sont les idées de Rousseau sur l'éducation?

Rousseau a exposé sa thèse dans L'Emile. Les quatre premiers livres de cette œuvre décrivent l'éducation d'un jeune garçon fictif, et répondent aux questions éducatives qui émergent à mesure qu'il grandit. Le dernier livre traite de l'éducation des filles, en prenant pour exemple une demoiselle, Sophie, élevée et éduquée pour être l'épouse d'Emile.
Dans le premier livre, Rousseau énumère les soins que l'on doit donner à l'enfant en bas âge. Il combat les préjugés de son époque, préconise l'allaitement au sein maternel et s'élève contre la contrainte de l'emmaillotement. Emile est mis en garde contre les frayeurs, les habitudes, et un développement trop rapide du langage.
De cinq à douze ans, il sera laissé à un précepteur qui surveillera l'épanouissement du corps et du caractère de son élève au contact des réalités naturelles: pas de morale ni de lecture, pas d'enseignement théorique.
Cependant, de douze à quinze ans, une seule lecture lui sera accordée, celle de Robinson Crusoé, roman de l'homme naturel. En outre, il l'habituera à juger, à raisonner et lui apprendra un métier manuel.
De quinze à vingt ans, c'est la formation spirituelle. Emile est muni d'un plan de vie simple et naturel. Plus tard, lorsqu'il aura fait un voyage de deux ans en Europe, pour mieux connaître les hommes et la politique, il rencontrera Sophie, avec laquelle il se mariera.
Le précepteur ne les quittera que lorsqu'ils auront un enfant.

En conclusion, Rousseau nous convainc par son discours