Règles de l’OMC contre la Chine sur les quotas d’exportation de terres rares
Zi WANG

Suivant la tendance de la mondialisation, les échanges internationaux se passent toutes les minutes dans le monde. Les institutions internationales jouent un rôle de plus en plus important pour résoudre les conflits et réguler les échanges internationaux.

Tout récemment, l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) annonce que les restrictions à l'exportation de la Chine des terres rares sont incompatibles avec ses règles.
Cet événement peut dater de mars 2012 où les États-Unis, l'Union européenne et le Japon ont porté plainte, contre la Chine auprès de l’OMC pour ses pratiques "déloyales" sur les exportations de terres rares. Ils pensaient que la Chine cherchait à profiter de cette position dominante.
La Chine qui produit plus de 95 % des terres rares de la planète aujourd’hui, a réduit progressivement le quotas d'exportation des terres rares pour plusieurs années, dans un effort visant à encourager une plus grande transformation des métaux au niveau national. Mais les terres rares venues de Chine sont demandées par de nombreux pays. La détention de ces ressources par la Chine lui octroie naturellement le contrôle sur les marchés internationaux, mais aussi la capacité à attirer des investissements étrangers et à apporter une plus grande valeur ajoutée à son industrie nationale.
La Chine a maintenu que les quotas d'exportation ont été nécessaires pour limiter les dommages d’environnement causés par l'exploitation minière et le traitement des terres rares. Mais en même temps qu’elle limite l’exportation, elle encourage simultanément l'expansion de l'industrie nationale de transformation. Ça devient la raison pour laquelle l’OMC n’accepte pas son argument.

Dans cette affaire, l’OMC est un élément essentiel.
L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s’occupe des règles qui régissent le commerce entre les pays. Son objectif