Rédaction
Sujet: Maupassant et Balzac se rencontre dans un salon mondain, décrire leur conversation.

C'était toujours dans ces salons que se développait la conversation. Celui en question était ce jour là présidé par une femme, Mme de Castelanne; et s'y rendaient, comme à leur habitude, Guy de Maupassant et Honoré de Balzac. Les deux hommes ne s'étaient jamais présentés l'un à l'autre auparavant, leur rencontre fut donc très intéressante. C'est Balzac, qui aborda Maupassant le premier :
«- Bonjour, j'ai cette fâcheuse impression de vous avoir déjà vu, je suis Honoré de
Balzac, et vous, vous êtes ?
-Oui en effet il me semble aussi que nous nous somme déjà rencontrés, je suis Guy de Maupassant et je suis écrivain.
-J'écris moi aussi comme vous devez le savoir. Les gens me disent réaliste.
-Ah ! On me dit réaliste de même mais je me défini plus comme un illusionniste, je donne une nouvelle orientation au réalisme.»
S'en suit un regard étonné de Balzac qui rétorqua :
« -Illusionniste vous dîtes ? Cela me semble bien peu courant !
-Ca l'est, c'est nouveau, c'est une nouvelle orientation, des nouvelles formes et de nouveaux styles d'écriture. Je laisse place dans mes romans et mes oeuvres au fantastique pour agrémenter la réalité!
-C'est bien plaisant tout cela mais à quoi bon, le vrai est le vrai, il faut que le lecteur soit plongé dans l'intrigue, il faut décrire dans le moindre détail !
-Mais n'en avait vous pas assez de ces descriptions sans fin... La vie n'a pas besoin d'être entièrement décrite, il faut faire place au mystère, à l'intrigue, au doute. -Je suis un romancier du réel, je prend la réalité au sérieux, pour moi la vrai vie mérite d'être écrite, comme elle est. Prenez mon roman, le père Goriot, croyez vous que sans ses descriptions, vous pourriez vous mettre à la place de ces personnages ? Non, cela est impossible. Dans mes romans, dans mon oeuvre, j'estime avoir créé deux à trois mille figures