Réflexion sur le code du travail au maroc
Le manager qui a un plan à suivre et un objectif à atteindre, opère dans un environnement constitué d’éléments naturels d’ordre économique, tels que les potentialités du marché, le développement technologique, l’état de la concurrence…et d’éléments positifs, d’ordre légal, tels que les dispositions relatives au droit du travail et au droit des affaires.
Les règles de droit établies par la législation du travail sont de trois ordres, celles qui réglementent les relations individuelles (recrutement, salaire, durée du travail, congé annuel, conditions générales du travail, …) et celles qui réglementent les relations collectives du travail( conventions collectives, conflits collectifs,…), et enfin celles qui concernent la protection sociale des salariés et de leur santé ( accidents du travail, maladies professionnelles ou non professionnelles, les pensions à la retraite…).
La rupture du contrat de travail par le licenciement reçoit un intérêt particulier de la part du législateur. Le licenciement est la décision la plus sensible que puisse prendre l’employeur puisqu’elle a pour conséquence la perte de l’emploi. Le licenciement est la rupture par l’employeur d’un contrat conclu pour une durée indéterminée. L’article 728 du dahir D.O.C stipule que le principe de licenciement doit être placé sous le signe de l’égalité de la réciprocité dans le cadre du contrat du travail considéré comme source éminente du droit de la rupture. Le code du travail vient ainsi pour clarifier la relation entre l’employé et l’employeur. Il vise à protéger non seulement les intérêts du travailleur mais aussi ceux de l’employeur. Surtout, si on sait qu’en 2000, il y avait une destruction nette d’emplois due à des conflits sociaux irresponsables selon les dires du Mr Rachid BELKAHIA, responsable à la CGEM. Cependant, les employeurs peuvent aussi être responsables. Ainsi on remarque que même pendant la reprise les licenciements continuent.