Réguler l'activité de l'élève
Bloc concernant la partie 2 « Réguler l'activité adaptative de l'élève en fonction des ses besoins »
Dans une logique d'apprentissage, il faut donner la possibilité à l'élève de repérer son erreur. Si l'apprenant a l'impression de toujours réussir alors que sa conduite est inadaptée alors il reproduire cette conduite, aucun progression ne sera alors envisageable. Le fait de savoir ce qu'il a fait doit permettre à l'élève de modifier, d'adapter son activité et de se rapprocher de la motricité adaptée.
Dans cette logique, un statut positif est donné à l'erreur et on s'aperçoit bien que c'est une condition nécessaire au processus d'apprentissage.
C'est pourquoi l'enseignant doit faciliter la connaissance du résultat de son action à l'élève (SCHMIDT, 1993), grâce à de multiples procédures d'enseignement qui amène le sujet apprenant à faire un retour sur sa pratique, comparer ce qu'il a fait avec ce qu'il fallait faire, « permettre aux élèves de savoir où ils en sont pour savoir où ils peuvent aller » (DELORME, 1987). Cela nécessite de la part de l'enseignant, lors d'une construction de tâche, qu'il élabore des critères de réussite simples, concrets, facilement contrôlables.
Dans une logique cognitiviste, l'accent en terme de connaissance du résultat est mis sur l'utilisation de feeds-back, de procédures d'auto-évaluation ou de co-évaluation.
Pour illustrer cette dernière, prenons l'exemple d'une classe de 4ème suivant un second cycle de badminton. La compétence attendue pour ce niveau est celle de niveau 2 « Rechercher le gain d'une rencontre en construisant le points dès la mise en jeu du volant et en jouant intentionnellement sur la continuité ou la rupture, par l'utilisation de coups et trajectoires variés. » (Programmes collège, 2008)
L'enseignant fait remplir aux élèves observateurs des grilles de type « araignées ». Les critères