Résumé de la philosophie de Kant
Entre empiriste et rationaliste.
La conscience détermine notre conception du monde, nos perceptions se fixent dans le temps et l’espace.
La conscience est formée à partir des choses, les choses à leur tour sont formées à partir de la conscience => Révolution copernicienne
Kant distingue la « chose en soi » et la « chose pour moi » L’homme est en mesure de concevoir le monde POUR LUI à la suite d’expériences sensibles sans pouvoir s’avancer sur le monde EN SOI.
D’un côté les éléments extérieurs que nous ne pouvons pas connaître avant d’en avoir fait l’expérience, c’est la matière. De l’autre, les caractéristiques de la raison humaine, comme les « formes a priori » de la sensibilité : le temps et l’espace. Ou encore la capacité de situer des phénomènes dans un rapport de cause à effet, c’est la forme de la connaissance.
On sait à l’avance qu’un phénomène se marquera dans le temps et l’espace.
Kant s’intéresse à la question de la connaissance « Qu’est-ce qu’on peut savoir ? » Il précise que la connaissance à des limites. L’homme se questionne sur des sujets trop « grands » pour lui, sa raison s’exerce en dehors du champ de la connaissance MAIS cette attitude est une caractéristique de l’Homme.
Exemple : L’Homme fait partie du monde, or il se pose des questions sur la globalité du monde mais il ne peut pas prétendre connaître le monde entièrement puisqu’il n’en est qu’une partie infime.
POURQUOI ? Car, on ne peut pas se baser sur des expériences sensibles pour résoudre des problèmes fondamentaux :
Existence de Dieu
Immortalité de l’âme
Libre arbitre de l’Homme.
Kant se refuse de trancher sur ces questions, il ne sait pas => Cela dépasse la raison humaine.
L’homme n’a pas d’expérience pour trancher ces questions, alors dans le vide crée par ce manque d’expérience se place la foi.
Kant est protestant (ça se base plus sur la foi que sur la raison), pour lui, il est nécessaire à la morale de présupposer que l’Homme a une âme immortelle, un