Révocation édit de nantes
- Edit de Nantes = édit de tolérance (déclaration fait par un chef d’état qui affirme que les membres d’une religion donnée ne seront pas persécuté dans la pratique de cette religion) signé le 13 avril 1598 par Henri IV reconnaissant la liberté de culte des protestants
- Révocation faite en trois étapes :
▪ révocation des clauses militaires (possibilité pour les protestants de conserver une armée) : cette partie de l’édit de Nantes fut révoqué par Louis XIII en promulguant l’édit de Grâce d’Ales en juin 1629 qui interdit les assemblées politiques dans le royaume et interdit aussi la liberté de culte à Paris
▪ politique de conversion des protestants au catholicisme (de 1660 à 1685) : entreprise par Louis XIV dans tout le royaume. La politique de conversion s’exerça par le biais de diverses persécutions comme les dragonnades (= elles consistent à obliger les familles protestantes à loger un dragon, membre d’un corps militaire. Le dragon est logé au frais de la famille et exerce divers pression sur elle). Ainsi, on put constater le développement d’une pratique clandestine du protestantisme pour les nouveaux convertis au catholicisme.
▪ La révocation définitive en 1685 : Louis XIV révoque le versant religieux de l’édit de Nantes en rédigeant l’édit de Fontainebleau. le protestantisme devint interdit sur l’ensemble du royaume.
- Conséquences de la révocation de l’édit de Nantes :
▪ exil de beaucoup huguenots (= nom donné au protestants français par leurs ennemis), environ 300 000 dont des artisans et bourgeois, ce qui entraine un affaiblissement de l’économie du royaume de France au profit des pays protestants qui les ont accueillis comme l’Angleterre.
▪ Soulèvement des protestants restés en France qui entrainèrent des guerres comme La Guerre des Cévennes causé par le soulèvement des paysans protestants dans les Cévennes et le bas Languedoc en 1702
- Finalité :