Sénèque compare la vertu et le plaisir
526 mots
3 pages
Sénèque compare la vertu et le plaisir Thèse : la vertu ne procure pas le plaisir Intro : Ce texte est un extrait de l’étude du bonheur par Sénèque, il nous parle de ce qu’il rattache au bonheur, c'est-à-dire de la vertu. Celle-ci est, la disposition à faire le bien. Le plaisir, quand à lui, est un état de bien-être sensible, agréable. Sénèque affirme que la vertu ne dépend pas du plaisir .Donc il pense que le fait de faire du bien ne procure pas le bien-être d’autrui, il défend donc la thèse suivante : La vertu ne procure pas le plaisir. Cependant, cette analyse pose un problème : L’être humain ne sent-il pas mieux lorsqu’il fait le bien autour de lui ? Sinon que procure la vertu si ce n’est pas le plaisir ? Si l’âme d’un homme peut être soulagée par une bonne action, pourquoi ne pas estimer la vertu comme un confessionnal ouvert au monde? Développement : On se rend vite compte que la thèse de l’auteur n’est pas éclairante par rapport à la problématique. Cela s’explique par le côté argumentatif de Sénèque. En effet, il a étudié la vertu et le plaisir du côté philosophique, sans se rendre compte de l’importance du plaisir et de la vertu pour l’homme. Son argumentation reste basée sur sa pensée et les définitions, mais on n’a aucun rapport de cette analyse sur un homme en illustration à ses propos. « Le souverain » pris en illustration par Sénèque est autre que le souverain de sa conscience, et non pas un souverain tel qu’ils furent. L’analyse de Sénèque n’a pas été plus poussée, celui-ci s’est contenté d’écrire selon ce qu’il pensait et non ce que la physionomie des personnes reflétaient. Néanmoins, un point d’interrogation perdure à la fin de l’extrait, car Sénèque affirme vouloir chercher le bien de l’homme. Est-ce une antiphrase, ou le pensait-il vraiment ? Personnellement, je pense que cette phrase est une antiphrase, car on ne peut pas vouloir le bien de l’homme et vouloir le priver de la vertu et du plaisir. Cela est un contresens, l’homme à