Samuel beckett
S'il est l'auteur de romans et de textes brefs en prose, son nom reste surtout associé au théâtre de l'absurde, dont sa pièce En attendant Godot (1952) est l'une des plus célèbres illustrations.
Son œuvre est austère et minimaliste, ce qui est généralement interprétée comme l'expression d'un profond pessimisme quant à la condition humaine (la seconde guerre mondiale est encore bien présente dans les esprits). Avec le temps, il traite ces thèmes dans un style de plus en plus lapidaire, tendant à rendre sa langue de plus en plus concise et sèche. En 1969, il reçoit avec désarroi le prix Nobel de littérature, qui lui est attribué pour « son œuvre, qui à travers un renouvellement des formes du roman et du théâtre, prend toute son élévation dans la destitution de l'homme moderne ».
Né dans une famille aisée de Dublin, il fait des études qu'il réussit bien. Il étudit notamment le français, l'anglais et l'italien ainsi que la philosophie avec comme professeur A.A Luce.
Il devient professeur d'anglais à l'école normale supérieur de Paris.
C'est en 1929 qu'il écrit son premier ouvrage qui est un essais de critique autour du travail de son ami Joyce.
Par la suite il écrivit plusieurs ouvrages en français et anglais, fit plusieurs traduction avant de ce fixer à Paris peut avant la guerre.
Durant la seconde guerre mondiale, il préfèrera rester dans "la France en guerre plutôt que dans l'Irlande en paix". Il participera activement au réseau de la résistance contre le nazisme.
C'est après la guerre qu'il s'installa dans le genre de l'absurde, lui même ayant été profondement choqué de ce que peut faire subir l'homme à l'homme, entre frères, s'infliger de telles souffrances.
Il voyagera partout dans le monde car ses pièces sont aimées. Elles viennent de l'absurde et pourtant on s'y retrouve...
Il meurt peut après sa