Sdfdrdfdsdsds

927 mots 4 pages
Dans la crise actuelle du capitalisme, rien n’est plus symbolique que le naufrage des grandes firmes automobiles américaines. Elles ont tout inventé : le productivisme, la division du travail, la chaîne de montage, la consommation de masse… Alors que la faillite guette General Motors (GM), c’est toute l’histoire industrielle du XXe siècle qui défile… dans le rétroviseur. Et c’est l’hégémonie économique des États-Unis qui vacille. Impensable, il y a peu de temps encore ! Et pourtant c’est bien de « faillite » que s’entretiennent cette semaine à Detroit les dirigeants de GM, de Chrysler, les syndicalistes de la United Auto Workers, et les membres d’un groupe de travail constitué par Barack Obama. Il est loin, très loin, le temps où l’illustre Alfred P. Sloan, patron pendant trente-trois ans du « géant de Detroit », dictait sa politique au président Eisenhower, le sommant de liquider les tramways qui faisaient du tort à ses automobiles ou à ses autobus, et lui enjoignant d’entreprendre une grande politique de construction autoroutière qui encouragerait l’achat de ses Cadillac et autres Buick. Le bonhomme n’était pas vraiment un écolo, mais qui l’était en 1956 ?
Aujourd’hui, les héritiers d’Alfred mangent dans la main d’un jeune président américain, et ils connaissent l’humiliation, au pays du libéralisme triomphant, de tout attendre de l’État. De l’administration Bush, ils ont déjà reçu une aide de 13,4 milliards de dollars. De son successeur, ils espèrent une rallonge de 16 milliards, sans laquelle ils devront se résigner à se placer sous la protection du « chapitre 11 » de la loi américaine sur les faillites. Ce qui, certes, ne signifie pas liquidation, mais peut y conduire. Car GM a perdu 31 milliards de dollars en 2008, et 86 depuis 2005. Et la chute n’a pas le moins du monde été enrayée puisque les ventes de la firme de Detroit ont encore baissé de 53 % au mois de février, alors que celles de son rival historique, Ford, n’ont guère mieux résisté (- 48 %). On ne

en relation

  • Reportage ringuette
    567 mots | 3 pages
  • Sdcfd
    509 mots | 3 pages
  • Sdfsf
    1238 mots | 5 pages
  • Dfdsfdsfsdf
    766 mots | 4 pages
  • Dsffsdfsd
    876 mots | 4 pages
  • Sdfsdfgdfgdfg
    809 mots | 4 pages
  • Sd dfze rt ertfdgdhf
    3110 mots | 13 pages
  • ffdsdfsfds
    297 mots | 2 pages
  • Sddssd dsdsdd
    322 mots | 2 pages
  • Sdfdsg
    253 mots | 2 pages
  • Dfdsfs
    314 mots | 2 pages
  • General motors pendant la crise
    1966 mots | 8 pages
  • sdfsdfsdf
    277 mots | 2 pages
  • Sdfsdf
    412 mots | 2 pages
  • dsfrgthFDSFDSFDSFSD
    782 mots | 4 pages