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2884 mots 12 pages
Depuis l’Antiquité, les philosophes se penchent sur l’art du bonheur. Depuis peu, les sciences humaines reprennent le problème sous un nouvel angle. N’existerait-il pas quelques facteurs fondamentaux – culturel, économique, social, relationnel et, pourquoi pas, génétique – qui prédisposeraient certains à être plus heureux, ou malheureux, que d’autres ?
Le bonheur : de quoi parle-t-on ?
« J’ai connu le bonheur, mais ce n’est pas ce qui m’a rendu le plus heureux », écrivait le malicieux Jules Renard. Joli paradoxe que l’on peut comprendre ainsi. On peut avoir « tout pour être heureux » – travail, succès, santé… – sans en profiter vraiment, sans être vraiment heureux. J. Renard avait connu les honneurs, une belle carrière littéraire, une position enviable. Mais cela suffit-il quand on a été le petit Poil de Carotte, cet enfant non désiré qu’il dépeint dans son roman autobiographique ? Ses parents qui l’ont rejeté n’étaient eux-mêmes visiblement pas très disposés au bonheur : son père s’est suicidé d’un coup de fusil en 1897 et, trois ans plus tard, sa mère se jetait au fond d’un puits.
Mais revenons au bonheur. De quoi parle-t-on ?
Il y a bien sûr ce que tout le monde connaît. Des instants délicieux – le plaisir partagé dans les bras de l’être aimé, une séance de repos sur une plage, une soirée de fête en famille, etc. Il y a ces périodes d’euphorie : après avoir réussi un concours ou un examen, après une naissance… Tout cela représente des phases courtes de jouissance, de félicité. Mais ce n’est pas le bonheur. D’où la formule de Voltaire : « Le bonheur n’existe pas, il n’existe que des instants de bonheur », ou, plus crûment, celle de Jean-Baptiste Lafond : « Le bonheur, c’est tout ce qui arrive entre deux emmerdements. »
S’il existe, le bonheur suppose donc d’être durable. Un amour qui se prolonge entre deux personnes, le plaisir permanent de faire un travail qui vous plaît, de vivre une passion. Et encore, ces choses ne sont pas éternelles. Il est écrit dans

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