De même les valeurs morales de l’élève vont influencer le comportement des élèves face aux enseignements et aux enseignants. Elles peuvent être un frein à l’harmonie de la classe et source de conflits si ces valeurs ne sont pas celle prônées par l’éducation nationale. Certains élèves sont dans un rapport de force permanent et n’ont pas forcément le respect de l’adulte, ce rapport joue bien évidement sur la motivation des élèves mais aussi sur la façon dont le professeur s’impliquera plus, au moins consciemment. Je précise que mon propos n’a pas pour but de stigmatiser mais bien de prendre en compte une réalité, un élève (et une personne de manière générale) devant toujours être considéré pour lui-même et ne doit pas être défini par des aprioris, selon notre point de vue.

L’hétérogénéité sociale peut être une difficulté mais c’est aussi une richesse comme nous le trouvons dans le B.O.E.N du 7 janvier 1999 (CIRCULAIRE N°98-263 DU 29-12-1998) : « L'hétérogénéité sociale des classes n'est pas un handicap à éviter, mais une richesse qu'il convient d'exploiter . »

Le milieu familial influe aussi sur la façon dont les élèves abordent l’école. Ce milieu familial est à distinguer du milieu socioculturel ; un élève subit des influences extérieures au cercle familial qui peuvent lui être préjudiciable ou non. Le degré d’investissement des parents dans la réussite scolaire de l’élève aura une incidence sur l’importance que ce dernier accorde à ces résultats, et donc sur le travail qu’il est près à fournir. Il est important que les parents soient acteurs de la réussite de leur enfant. Enseignants et parents doivent être partenaire dans cet objectif. Pour illustre mon propos, lors de la mise en place d’heures de cours supplémentaires dans le cadre de nos fonctions d’assistant pédagogique, j'ai du avoir l’aval des parents, afin que les élèves soient présents dans des cours aménagés pour eux, ce qui fut le cas à 95% avec beaucoup d’enthousiasme, les refus étant du à une