Dans les années 1930, période de crise financière et de chômage, les partis et les mouvements de droite et de gauche s’affrontent de façon passionnée au Parlement, dans les journaux ou à la radio et dans les meetings électoraux. Ils utilisent beaucoup l’affiche de propagande qui permet de faire comprendre rapidement leur message par le texte, mais surtout par l’image.

L’affiche présente un ouvrier au bord d’un précipice.

Une main dans le dos représentant la SFIO et la CGT de couleur rouge, symbole du communisme, qui le pousse. Le soleil représentant les 40 heures est couchant, ce qui annonce le début de l’obscurité de la nuit.

Au fond du précipice, des pics associés à des mots, comme Chômage , misère , vie plus chère ,… annoncent une chute douloureuse.

A l’inverse, cette affiche n’est pas du tout favorable aux mesures proposées par le gouvernement du Front populaire.

Elle dénonce le passage à la semaine de 40 heures qui n’amènera que des problèmes aux ouvriers

(les patrons vont répercuter le passage aux 40 heures et les nouvelles embauches par une hausse des prix de vente donc la vie sera plus chère : les pertes seront compensées par des licenciements et donc du chômage)

 Présentation
Cette affiche de mai 1936 est commanditée par la CGT (Confédération générale du travail), syndicat de gauche, et s’adresse à la population. Elle est signée Peiros.

L’affiche présente un ouvrier en bleu de travail qui part à l’usine : il est souriant, heureux d’aller travailler et il salue sa famille (sa femme et son enfant).
A l’arrière-plan, le soleil se lève (le soleil représente la semaine de 40 heures) derrière les cheminées de l’usine.
On peut lire un slogan en haut de l’affiche, présentant les avantages de la semaine de 40 heures.
 Analyse
Cette affiche veut convaincre de l’effet bénéfique pour les ouvriers de passer de 48 heures de travail par semaine à 40 heures : ils auront plus de temps libre