Senegal
En 1994, le taux d’analphabétisme du Sénégal était de 60,5%. (Augmentation de 1% en 2008) Dans les régions les plus reculées, le taux d’analphabétisme atteignait plus de 80% avec une grande disparité homme/femme. Le manque d’écoles, de matériels pédagogiques et d’enseignants pénalisait l’éducation.
L’état consacre 30% de son budget à l’éducation, pour répondre à sa responsabilité et son rôle dans la formation et la progression de la population. L’école est devenue obligatoire pour les enfants âgées de 7 à 12 ans. Les réformes ont fait progressées le taux d’enfants scolarisés, à plus de 75%. Mais il reste des lacunes au niveau de l’éducation spécialisé, à savoir que 10% des enfants nécessiteraient un enseignement adapté, et que les écoles et centres leur étant consacrés sont encore peu nombreux.
Pour faire face aux besoins éducatifs, l’état Sénégalais a choisi de développer les partenariats, en créant des liens privilégiés non-seulement avec les organisations de la société civile, mais aussi avec les populations elles-mêmes. Il a ainsi procédé à une distribution des responsabilités sur la base de la spécialisation des rôles. Il a du coup unifié les parties actrices des projets, au lieu qu’elles soient en concurrence. L’état prend en charge l’orientation des projets et les associations les réalisent avec la population. Dans les écoles il y a des comités de mères d’élèves, pour favoriser et sensibiliser les parents au fait que les filles doivent être également scolarisées.
L’O.N.G aide et action a trouvé un arrangement avec une entreprise, pour que celle-ci aménage les horaires des filles qui y travaillent afin qu’elles puissent aller à l’école. Ils font également des campagnes de mobilisation sociale (organisation de forums, conférence sur le thème, pièces de théâtre…)
Il y a un cas ou une élève a portée plainte contre ses parents, car ils voulaient là contraindre a arrêté ses études pour qu’elle se marie. Mais aujourd’hui les mœurs