Senghor
Comme dans la plupart des pays africains, la corruption est un véritable fléau qui gangrène la société Tchadienne. Dans ces conditions, il n’est pas possible d’atteindre les Ojectifs du Millénaire pour le Développement d’ici à l’an 2015, donc de réduire la pauvreté. 30-10-2008
Si le Cap Vert, classé 47è sur 180 pays, fait office de bon élève dans l’échelle de la corruption, et alors que le Nigeria, longtemps décrié comme le pays le plus corrompu, arrive, cette année, à obtenir un résultat satisfaisant, le Tchad, selon le rapport de l’ONG Transparency International, publié le 23 septembre 2008, n’a pas amélioré sa performance. Avec un environnement de gestion des affaires publiques, gangrené par une corruption sans précédent, 8 pays africain, notamment le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Gambie, les trois Guinées, la Sierra Leone et le Tchad sont, Transparency International, les pays les plus corrompus des 180 pays concernés par ce rapport. Sur la notation allant de 0 à 10, ils sont à la traine. Ils figurent parmi les 20 derniers du classement, c’est-à-dire, parmi les pays les plus corrompus de la planète. En ce qui concerne le Tchad, le rapport souligne que : « au lieu de lutter contre la corruption qui gangrène toutes les institutions de l’Etat pour redorer son blason en assainissant environnement économique et social, le Tchad consacre plutôt ses efforts, ces dernières années, à la guerre. Aujourd’hui, la corruption s’est installée dans tous les domaines et à travers tout le pays. Si beaucoup de gens ont cru, qu’avec la création du Ministère chargé du Contrôle Général d’Etat et de la Moralisation, on allait mettre un terme à la corruption ou du moins, arriver à le contrôler avantageusement, c’est tout le contraire qui s’observe aujourd’hui. De nombreux rapports d’enquête de ce Ministère relatifs à plusieurs régions du pays ont signalé des détournements au quotidien de biens publics par les autorités administratives