Tous les matins du monde est un roman écrit par Pascal Quignard, publié en 1991. Cette même année, il est adapté au cinéma sous le même nom par Alain Corneau qui décide de produire un film essentiellement sur la musique.
Pascal Quignard est un écrivain français qui écrit principalement des romains ainsi que des essais.
Dans son roman Tous les matins du monde , on retrouve donc des faits historiques véridiques ainsi que des personnages ayant réellement existés.
L’histoire met en scène Monsieur de Sainte-Colombe, ses deux filles Madeleine et Toinette ainsi que Marin Marais.
Ce roman joue avec les mélodies ainsi que les silences et crée donc les personnages et leur histoire. Dès la première ligne, nous sommes face à la mort de la femme de Monsieur de Sainte-Colombe. Il est alors intéressant de nous demander quelle est le sens des représentations de la mort dans tous les matins du monde.
Nous verrons dans une première partie les nombreuses représentations de la mort mise en scène dans le roman et dans le film, puis nous étudierons le but de chacune d’elles.

Les représentations de la mort sont nombreuses et va occuper une place majeure dans le roman et dans le film. En effet nous avons dès le début de chacun d’eux le décès de personnages, celui de la femme de Sainte Colombe, et la mort présumé de Monsieur Vauquelin pour qui Monsieur de Sainte Colombe jouait le soir de la mort de Madame de Sainte Colombe.
Nous avons également le suicide de Madeleine sa fille ainée et la mort de Sainte Colombe bien visible à la fin du film, lorsqu’il apparait a Marin Marais.
La mort est donc omniprésente et intégré donc le récit de manière naturelle, en effet c’est un univers, une atmosphère qu’a décidé de créer Pascal Quignard.
Nous pouvons également constater le décès de personnages secondaires ce qui amplifie d’autant plus l’atmosphère créée par l’auteur. (« En 1679, Caignet mourut » Chapitre 19. Page 59), (« Guignotte était morte » Chapitre 22. Page 65)
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