Serions nous plus libre sans les lois
En philosophie, ce terme a deux usages majeurs : pratique, où elle équivaut à la notion de règle, et scientifique, où elle relève de la nécessité. En droit, la loi émane du pouvoir politique, et plus particulièrement, en démocratie, du pouvoir législatif où elle est débattue à l’assemblée. Elle prescrit ou interdit au nom du bien commun. Idéalement, la légalité se fonde sur la « loi naturelle », c’est-à-dire sur ce qui est légitime et rationnellement juste. Par définition elles nous restreignent, nous privent de certaines libertés. Selon Rousseau, un peuple n’a jamais de raison de renoncer à ses libertés. Un peuple qui cède sa liberté pour son souverain est perdant sur tous les tableaux, il perd sa liberté et ne gagne rien en échange puisque le souverain dispose absolument de sa personne et peut à tout moment l’envoyer a la mort. Le contrat par lequel on cède notre liberté et alors nul parce que notre liberté est inaliénable. Ce dernier contrat est donc …afficher plus de contenu…
En d’autres termes, la liberté des uns ne doit pas empiéter sur la liberté des autres ou, plus encore, porter préjudice aux autres. Son exercice doit être pensé dans le cadre de la vie sociale. Par exemple, j’ai le droit d’écouter chez moi de la musique, mais je ne devrais pas l’écouter trop fort, car je risque d’empiéter sur la liberté des autres, celle de rester au calme chez eux ou d’écouter leur propre musique. Sinon, je risque de soumettre les autres à ma propre liberté, et l’on ne pourra plus dire que l’on vit en liberté. Cette célèbre phrase ne s’agit pas d’un proverbe, mais plutôt d’une maxime des lumières (Rousseau, Montesquieu….) On y comprend clairement que en supprimant les lois proposées par l’État, les hommes ne seraient