Ses la flexibilité du travail et le chômage
DOCUMENT 6 (Généralistes)
Un accroissement de la flexibilité du temps de travail, à court terme sur toute la durée de la vie, dans le cadre de contrats conclus de gré à gré entre employeurs et travailleurs, entraînerait une progression de l'emploi. Un élément important de ce processus consisterait à favoriser le développement du travail à temps partiel volontaire (...).
Les coûts de main d'œuvre non salariaux, cotisations de sécurité sociale à la charge des employeurs, rémunération des heures non ouvrées, etc. qui créent un écart entre ce que les employeurs doivent payer pour engager un travailleur et la valeur de sa production représentent une part importante des coûts de main d'oeuvre totaux dans beaucoup de pays depuis une vingtaine d'années. Lorsque les mouvements des salaires ne compensent pas cet alourdissement des coûts de main-d'oeuvre non salariaux, le chômage s'aggrave. Aussi faut-il, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, mettre en oeuvre des politiques propres à accroître la flexibilité des salaires et réduire les coûts de main d'œuvre non salariaux;.
Etude de l'OCDE sur l'emploi 1994
DOCUMENT 5 (spécialistes)
" Lorsque le pourcentage de chômage est élevé, la concurrence entre les salariés en vue de se faire employer, entravée et retardée comme elle l'est par des frictions et des éléments de politique monopolistique, tend alors à leur faire accepter des salaires en monnaie moins élevés ; d'autre part, lorsque ce pourcentage est faible, la concurrence entre les employeurs en vue de se procurer une main d'oeuvre rare tend à relever les dits salaires. Mais lorsque les salaires en monnaie sont réduits, ceci entraine en général une chute des salaires par rapport aux prix, c'est-à-dire des taux réels de salaires, ceci rend profitable pour les employeurs l'embauche de plus de main d'œuvre ; et vice versa. Ainsi donc, quand la proportion de