n * Problématique de recherche préliminaire

Dans un monde où la séparation sociale et spatiale ne cesse d’augmenter, où l’adhésion sociale est délicate, le risque du développement des phénomènes de ruptures urbaines et sociales est réel. Le paysage urbain s’intègre alors dans un état de continuelle décomposition, mais aussi en continuelle réorganisation et réaménagement, dilatation et contraction. La perception de l’espace public se dégrade à travers ses facteurs vers un territoire bâti et occupé dans sa presque totalité matérielle, ni vraiment intelligible, ni convenablement confortable, interchangeable généralement. Malgré Cette dégradation actuelle, l’espace public dessine une promesse sociale car c’est l’endroit de l’action et l’expression collective, de la mutation des enjeux sociaux perceptible, le refuge le plus de la politique populaire, l’espace de l’innovation et l’évolution culturelle, l’expression des dissemblances, l’interaction et la collaboration avec l’autre. L’espace public de la ville contemporaine a pour principe pionnier l’échange, il accueille à la fois des formes d’interactions établies du paysage urbain et des rapports entre citoyens. L’espace public est constitutif de l’identité historique des villes, qu’il permet de projeter cet héritage social vers la redéfinition de la prise de conscience de cette ressource cruciale et stratégique. Cette réalité conduit à repenser le développement des démarches réflexives de conception et d’innovation pour entamer une nouvelle approche relationnelle entre la société et cet espace .Cela se conquiert à travers la distinction de toute sorte de structure spatiale inerte et lance un dialogue entre l’espace et sa représentation dans toutes ses dimensions.
Face aux enjeux sociétaux qui émergent, la réflexion autour de cette articulation conduit à engager un nouveau rapport d’interaction et de communication adaptatif dans la mesure où il favorise des intervalles