FAMILLE ET SOCIALISATION

· débats récents autour de thèmes tels que les modifications de la politique familiale et la discussion du PACS à l’Assemblée Nationale soulignent l’importance accordée à la famille dans la vie sociale dans la France contemporaine, en particulier autour du rôle et de la place sociale de la famille ainsi que de la difficulté à la définir (ou la redéfinir – cf. PACS) + proposition de traiter les questions de délinquance juvénile au niveau familial avec pression sur les parents par l’intermédiaire des allocations familiales

à accent sur les fonctions que tient cette unité clé de la vie sociale, en particulier son rôle dans la socialisation (débats autour de la possibilité d’adopter pour un couple homosexuel renvoie clairement à un modèle privilégié de socialisation) ; cette dernière étant définie de la manière la plus large comme les processus d’apprentissage des règles de la vie sociale

· réflexion peut être structurée, classiquement, en deux temps :

- conception “ traditionnelle ” accorde une place importante, voire décisive, à la famille dans le processus de socialisation

- les évolutions récentes semblent remettre en cause de lien

A/ LA FAMILLE, UNE STRUCTURE-CLE DE LA SOCIALISATION

1°) Le schéma “ classique ” de la socialisation

· l’intervention de la famille dans le processus se situe au stade de la socialisation primaire (distinction formalisée par Berger et Luckmann), donc au tout début de la socialisation de l’enfant

à famille est le cadre de la transmission de schémas et de principes essentiels, en particulier les premiers apprentissages du langage, les règles concernant le rapport au corps et les valeurs de base

· dans la perspective culturaliste, ce processus est poussé à l’extrême en indiquant que la famille est l’organe clé de construction de la personnalité de base

2°) Les