Socialisation
Pour Durkheim (1858-1917), la socialisation se définit comme l’éducation méthodique de la jeune génération, en vue de perpétuer et de renforcer l’homogénéité de la société. Il s’agit de l’apprentissage d’un ensemble de règles et de normes.
La socialisation peut être définie comme l’ensemble des processus par lesquels l’enfant construit son identité sociale, devient un membre autonome des groupes auxquels il appartient et à travers eux, de la société tout entière. La socialisation est alors conçue comme le résultat des interactions de l’enfant avec sa famille et son environnement.
Selon C. Dubar (1991)[1], 3 aspects complémentaires : l’aspect cognitif représentant la structure de la conduite et se traduisant en règles l’aspect affectif s’exprimant en valeurs l’aspect expressif représentant les signifiants de la conduite et se symbolisant en signes.
La socialisation est un processus continu : chaque fois qu’un individu doit tenir un rôle ou occuper un nouveau statut, il doit se socialiser. A ce nouveau contexte social. On parle alors de socialisation secondaire.
Piaget : conception dynamique de la socialisation
Elle est conçue comme une déstructuration et une restructuration d’équilibres relativement cohérents mais provisoires (processus d’équilibration) : la passage d’une cohérence à l’autre implique « une crise » et la reconstruction de nouvelles formes de transaction (assimilation / accommodation) entre l’individu et son milieu social.
Selon A. Percheron (1993)[2] (conformément aux thèses de Piaget), « toute socialisation est le résultat de deux processus différents ; processus d’assimilation et d’accommodation. Par l’assimilation, le sujet chercherait à modifier son environnement pour le rendre plus conforme à ses désirs (…) par l’accommodation, au contraire, le sujet tendrait à se modifier pour répondre aux pressions de l’environnement ».
Famille et socialisation
La famille constitue l’instance principale de socialisation