La socialisation
ET L’ISOLEMENT SOCIAL
Avant même d’interagir avec autrui, sa simple présence modifie notre activité physiologique.
Ex : Je suis seul dans une salle d’attente ou avec quelqu’un dans une salle d’attente.
Mes réactions physiologiques vont être différentes, mon comportement va être différent.
Cette réaction là est quasiment instinctive chez l’être humain.
Dès la vie intra-utérine, nous avons des relations les uns avec les autres.
Dès l’enfance, nous partageons des choses avec autrui.
Cette influence que nous avons les uns sur l’autres, c’est véritablement une nécessité.
Certains diront : « c’est parce que nous sommes attachés à autrui, que nous interagissons avec autrui, que nous pouvons nous développer normalement ».
Que se passerait-il si nous n’avions pas ces relations avec autrui ?
Pour cela, nous disposons de 2 types de faits :
- C’est le cas d’individu, d’enfants qui n’auraient pas évolués parmi des êtres humains mais qui auraient été élevés par des animaux.
- C’est le cas d’enfants qui auraient été à un moment de leur vie, isolés de leur environnement socio-culturel.
I. LA QUESTION DES ENFANTS SAUVAGES
ZINGG a répertorié en 1940, tous les cas connus, d’enfants élevés par une espèce animale.
Le souci qui est récurrent, c’est qu’en faite avec ces cas là, ils recouvrent plus de 7 siècles un peu partout dans le monde.
Du coup, il est très difficile d’avoir un regard objectif, de savoir vraiment ce qu’il s’est passé.
4 constantes apparaissent dans les observations faîtes sur ces enfants élevés par une espèce animale :
- (1) Une socialisation animale s’est substituée à la socialisation humaine. - (2) Ces enfants ne montrent plus de comportements typiquement humains. - (3) Le développement physique de ces enfants montre une adaptation étonnante. - (4) La récupération fut pratiquement impossible.
( Zingg conclut qu’un développement autre (animal) a remplacé le développement