SOCIETE, ETAT.

Par société, on entend un groupe d'hommes unis par des intérêts communs et des relations d'interdépendance.

1. Le passage de l'état de nature à l'état de société. Rousseau : état de nature → l'homme est isolé, vit pour ses besoins. Pas de lien social, pas de langage. Mais alors que distingue cette homme de l'animal ? Même vertu que les animaux, pas de méchanceté, mais satisfait ses besoins, ses instincts.
Etat de nature → pitié (empêche de faire le mal, pousse à la solidarité, souci d'autrui), amour de soi (conservation consciente = subsister dans l'existence grâce au souci de soi, centration sur soi). Ces deux caractéristique donne à l'homme une tendance à se dépasser. Ceci entraîne la perfectibilité de l'homme : capacité de l'homme à progresser moralement et intellectuellement. Pour Rousseau, trait distinctif qui sépare les hommes des animaux. Faculté de l'homme de changer sa manière d'être en bien ou en mal.
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Perfectibilité : source des malheurs de l'homme. L'homme sort de l'innocence, veut créer un lien social. Etat de nature = innocence, pas de volonté de domination.

2. L'insociable sociabilité. Kant, Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolite.
« insociable sociabilité » : mouvement contradictoire par lequel l'homme cherche à s'unir aux autres pour assurer sa sécurité, tout en essayant de se soustraire aux obligations communes. Deux tendances de l'homme : associable (le pousse à s'isoler), se centrer sur lui même (le pousse à entrer en conflits avec autrui). Il a aussi le caractère de sociabilité (le pousse à s'associer aux autres).

« L'homme est un loup pour l'homme ». Selon Hobbes, la société est là pour réprimé cette tendance, il ne croit pas à l'innocence de l'homme, ne croit pas à la « pitié » de Rousseau. Pour Hobbes, l'homme à l'état de nature est un être belliqueux. Alors que pour Rousseau, l'homme à l'état de nature