Sociologie linguistique
La sémiologie et ses applications p. 2
Ch. 1 : Introduction à la sémiologie p. 3
Ch. 2 : Trois niveaux de définition de la sémiologie p. 5
Ch. 3 : Applications de la sémiologie p. 11
Les grands concepts de la linguistique p. 14
Ch. 1 : Le concept de « communication » p. 15
Ch. 2 : Le concept de « signe » p. 20
Ch. 3 : Les concepts importants de la sociolinguistique p. 26
La lexicologie p. 28
Ch. 1 : Les grandes familles de mots p. 29
Ch. 2 : Le sens du mot p. 32
Index p. 37
La sémiologie et ses applications
Ch. 1 :Introduction à la sémiologie
Ferdinand de Saussure, fondateur de la linguistique. Le père fondateur de la linguistique est Ferdinand de Saussure[1] (1857-1913). De 1907 à 1911, il enseigne à Genève où il fonde les théories maîtresses des sciences du langage. Son cours est publié de façon posthume en 1916 sous le titre Cours de linguistique générale. C’est l’ouvrage fondateur. Saussure élabore la linguistique, définit ce champ, notamment par rapport aux autres disciplines. Il pense à l’économie, à la sociologie, à l’anthropologie, à la « psychologie générale ». La sémiologie selon Saussure : l’étude de la vie des signes au sein de la vie sociale. Saussure s’interroge sur la place de la linguistique à partir des signes. Il parle d’une future discipline qu’il appelle la « sémiologie ». Ce terme vient du grec « σῆμα » qui signifie « signe » et de « λόγος » qui signifie « discours ». La sémiologie est donc la science des signes. Selon lui, le but de cette science est d’« étudier la vie des signes au sein de la vie sociale »[2]. Il ouvre une fantastique perspective de recherche. Il ne parle pas seulement des signes linguistiques. En quelque sorte, tout peut être signe (par exemple, les blasons, les symboles de grade à l’armée, etc.). La linguistique, une sémiologie particulière. Saussure définit la linguistique comme une sémiologie – parmi d’autres possibles – traitant du signe verbal (oral ou écrit).