Société de consommation
La société de consommation fait sans cesse l’objet d’une critique très virulente. En effet, face à de nombreuses dérives, le capitalisme consumériste est remis en cause. Prenons par exemple, le problème de la « vache folle » qui a mis en lumière les risques posés à la sécurité alimentaire par une concurrence « sauvage » exclusivement tournée vers la baisse des coûts de production. Les scandales alimentaires (et sanitaires : l’affaire du restaurant Buffalo Grill) récents : fièvre porcine, poulet à la dioxine, OGM, virus H5-N1, ont instauré le doute sur les pratiques de l'agro-business dans l'esprit du citoyen consommateur. Il est passé de l'image fantasmatique de l'aliment post-nature (propre, scientifique, évolué, sans lien de "barbarie" avec les abattoirs) à l'image de l'agriculture productiviste. Devant toutes ces peurs et cette insécurité grandissante, les excès se multiplient arrivant à une dérive de la société de consommation. Ainsi, suite aux attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement américain instaura un climat de peur et de menace permanente en activant à de nombreuses reprises l’alerte terroriste. Partout dans les médias, on entretenait la peur du peuple américain en les bombardant de messages contradictoires. Georges W. Bush déclara à-propos de la nation américaine : « nous ne sommes plus en sécurité » ; « nous sommes peut-être entrés dans l’ère la plus dangereuse que le monde ait jamais connue ». Ainsi le peuple américain a été manipulé, et même encore maintenant cette administration continue à distiller la peur occasionnellement. Après ces attentas, on a vu apparaître sur le marché des produits les plus farfelus les uns que les autres (parachute d’urgence pour s’échapper des gratte-ciel, chambre forte blindée en cas d’attentat) au cas où un scénario similaire se reproduirait ; ces produits ont été mis au point par des industriels peu scrupuleux qui profitaient du sentiment de peur des