Biologiquement l'homme est un mammifère, de l'ordre des primates. Animé d'une conscience et doté d'un langage articulé, détenteur d'une culture et usant d'outils. Toutes ces caractéristiques sont vraies, mais elles ne suffisent plus à définir l'homme. Est-ce que l'homme peut être défini? Selon Jean-Paul Sartre, figue de proue du mouvement existentialiste, Sartre rejette l'existence de Dieu et remet en question la question de nature humaine. Il répond à la question en apportant une solution; la liberté.
Dans un premier temps, l'homme peut il être une simple définition où les caractéristiques défilent et sans plus? L'homme possède une nature, qu'elle soit issue de Dieu ou d'un courant athée, la nature humaine représente le concept de l'homme avant qu'il ne soit un homme. Alors l'existentialiste athée qui se veut cohérent suggère que l'homme précède sa nature. Il existe avant d'avoir une essence. L'humain a le pouvoir au travers de la réalité humain d'exister avant d'être défini. Il vient au monde et se défini par la suite. L'absence de définition dit que du départ l'homme n'est rien. Alors si l'homme perd son Dieu pour lui dire qui il est, quel concept il incarne, il devient impossible de définir un rien. Le discours de l'existentialisme que tient Sartre soulève la nature humaine dans le sens ou elle existe mais ne défini pas l'homme fondamentalement. Elle représente l'image a laquelle l'homme s'accroche pour se trouver des raisons d'agir plutôt que de prendre une pleine part de responsabilité dans les actions posées
Dans la perspective de l'existentialisme, l'homme devient ce qu'il choisi d'être. Il existe alors déjà avant de définir ce qu'il deviendra et deviendra ce qu'il choisi de faire. L'homme créer l'homme et pose des actions qui lui permette de se définir. La liberté dont Sartre parle en est une pour tous. Chaque action que nous portons nous défini comme individu mais aussi au nom de l'humanité. Chaque pas que fait un homme vers la liberté entraine un