Sommes nous maitre de nos pensées?
Dissertation de philosophie
En France, la liberté d’expression et d’opinions ont étés acquis au XVIIIème siècle, dont nous ne cessons de nous prévaloir. Pourtant, la reconnaissance des ces libertés implique-t-elle qu’elles sont pour autant bien réelles ? Ne s’agirait-il pas d’une apparence ? Nous pouvons en effet se demander si nous sommes libres de nos opinions ! Les évènements mentaux sont-ils assimilables aux évènements cérébraux ?
Pour définir la pensée, il n’est pas mercenaire d’imaginer on ne sait quel retour de la pensée sur elle-même. Il est préférable de s’en tenir à la définition donnée par Platon dans le sophiste puisque la pensée est « un dialogue intérieur et silencieux de l’âme avec elle-même » (Platon).
Le pouvoir est la faculté et la possibilité dont un ou plusieurs individus ou groupes d’individus disposent pour appliquer, faire accepter, faire exécuter ou imposer des décisions d’ordre physique, moral, intellectuel ou psychologique, à un ou plusieurs individus ou groupes d’individus - dans des domaines variés tels que la culture, l’économie (finances, industrie, sociotechnique) ou la politique.
Est-il sûr que nos choix et notre pensée relèvent entièrement de notre personnalité ? De plus, si notre personnalité ne dépend pas de nous, ne risquons nous pas d’être déterminés par nos opinions ? La conscience est-elle un phénomène psychique qui, séparée de son enveloppe physique, n’est plus qu’illusion ? Ou encore, faut-il concevoir une conscience autonome qui précéderait chaque phénomène jusqu’à la poser comme limite fondatrice originelle ?
Pensée c’est se questionner, se répondre, juger silencieusement. La pensée présuppose une mémoire langagière et elle apparaît comme une activité consciente. Kant affirme ceci dans la critique de la Raison pure : « le « je » accompagne toutes mes pensées ». Sans ceci, il y aurait en moi quelque chose de représenté sans être pensé. De plus, on entend ce qu'une personne dit, mais on