sommes nous responsables de nos désirs
La femme et l’homme ont donc ici un comportement irresponsable. Le désir les fait déraisonner. Peut-il en être autrement ? L’homme peut-il, face à la puissance du désir, ne pas perdre son autonomie.
La Bible nous signifie pourtant que c’est possible : l’homme peut, en travaillant dur, apprendre à réprimer ses désirs afin de sauver son âme.
L’homme, étant un être raisonnable, doit-il savoir assigner des limites à ses désirs ? Mais le désir n’a-t-il pas pour vocation de nous faire perdre l’esprit ? L’homme peut-il alors être tenu pour responsable de ce qui échappe à son contrôle.
(Thèse) On ne peut être responsable de ce qui ne dépend pas de nous. Bien que le désir soit une satisfaction subjective, il est fondamentalement irrationnel. Il n’y a pas d’explication rationnelle au désir de tel ou tel objet. Comment contrôler l’incontrôlable ? Puisque le désir n’est pas rationnel, et qu’il est le plus souvent ce qui nous amène à déraisonner. Distinction désir/besoin.
On désir souvent ce que l’autre désir (à développer). Contingence de nos désirs. Le désir ne dépend pas de nous car il est conditionné par notre milieu socio-culturel.
Freud : le désir ne dépend pas de nous car il est inconscient (cf Cours).
Mais cette hypothèse de l’inconscient est critiqué par certains philosophes, comme Sartre.
(Antithèse) L’homme est responsable de son irresponsabilité selon Sartre. S’il n’arrive pas à poser des limites à ses désirs, c’est qu’il le veut bien. Selon lui, « l’homme est condamné à être libre ».
Notion de mauvaise foi (à développer). Idée que l’homme a la capacité de se mentir