Sous-développement
Cet article fait partie du DOSSIER consacré à la mondialisation.
[pic] État d'un pays caractérisé par la médiocrité du niveau de vie moyen (traduit notamment par une faible consommation alimentaire, à laquelle s'ajoutent des problèmes de malnutrition et de famine, une faible espérance de vie, un taux encore élevé d'analphabétisme), auquel on peut fréquemment associer une forte croissance de la population, une répartition particulière des divers secteurs de l'économie (secteur rural très important) et une composition spécifique de la balance commerciale.
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[pic] État d'un secteur, d'une activité sous-développés.
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Le concept de sous-développement a été largement utilisé après la Seconde Guerre mondiale pour désigner les pays pauvres par opposition aux pays riches, industrialisés et développés. Il a ensuite semblé péjoratif, et a alors été remplacé par d'autres expressions ; pays en voie de développement, pays dépendants, pays du tiers-monde, pays de la périphérie, pays du Sud.
ORIGINES DU CONCEPT
La notion de sous-développement s'est imposée dans les pays occidentaux au début des années 1950 quand ceux-ci réalisent qu'une grande partie de l'humanité (les trois quarts à l'époque) souffre de la pauvreté, de la maladie, de l'analphabétisme et de la faim. Le phénomène n'est pas nouveau, mais il s'inscrit dans le contexte politique de la guerre froide. Pour les États-Unis, il semble indispensable de faire accepter par leurs alliés l'idée d'une aide des pays riches aux pays pauvres pour ne pas favoriser les mouvements communistes en Asie, en Afrique et en Amérique latine.
Une puissante campagne est lancée dans les médias en 1948-1949, vite relayée par les organisations internationales, pour souligner le caractère scandaleux de la misère dans les pays sous-développés et le caractère périmé des dominations coloniales. Une représentation schématique du monde opposant deux grands groupes de pays se répand