Spinoza et blyenbergh
Spinoza en correspondance avec Blyenbergh
Au Moyen-Age et à la Renaissance, les philosophes sont considérés comme les portes paroles de la théologie ( l'étude des réalités considérées comme « divines » et du fait religieux, ainsi que l'interprétation des textes dits « sacrés » ). Autrement dit, le philosophe remet en question les écritures de l'Église et est ,par la même occasion, pourchassé par celle ci pour hérésie.
Spinoza est né à une époque où il était difficile d'exprimer une pensée divergente de la pensée religieuse. Juif et fils d'immigrés espagnols( les rois catholiques ont persécutés et chassés les juifs d'Espagne ), il va très vite être rejeté par sa communauté. A l'âge de 21 ans la synagogue le banni, il est alors excommunié et maudit pour avoir imposé des analyses anticléricales et erronées de la Tora. Il est philosophe hérétique et n'a plus le droit de porter le prénom de Bénédictus.
Dans ses lettres adressés à Blyenbergh, Spinoza se penche sur la définition du bien et du mal et sur la véracité du pêché originel, ce qui remet en question l'existence de Dieu.
Dans la lettre de Blyenbergh, celui ci ce présente à Spinoza comme un « passionné de la vérité pure », or la vérité pure est le propre du philosophe.
Il invite donc Spinoza à l'éclairer sur sa pensée et à avoir des échanges philosophiques. Seulement au cour de ces échanges, les idées radicales de Spinoza vont ébranlé Blyenbergh qui ne peut se résoudre à abandonner ses croyances. Il est de mauvaise foi et ne changera pas de position : « je crois parce que c'est absurde ». A cela Spinoza répondra : « Philosopher c'est changer sa vie en fonction de ce que l'on a comprit ».
Ce qui intéresse Spinoza c'est la métaphysique, l'au de la du bien matériel, pour lui le physique et le psychique sont libres.
Il pose donc cette problématique à Blyenbergh : Pourquoi Dieu qui à créé le monde continu à agir pour que celui ci fonctionne?
Spinoza apporte comme réponse que en