Spleen et ideal
spleen et idéal composé de 85 poèmes, elle est la première des six sections des « fleurs du mal ». Les cinq autres recueils sont des solutions au « Spleen ». « Spleen et idéal » comporte deux mots complexes n'apportant pas tellement d'indication à la lecture. « Spleen » servait à désigner le sentiment d'accablement et d'ennui qui marquait toute une partie de la jeunesse. Il est un mot dérivé de « spleen » en anglais qui signifie « rate » évoquant la « bible noir » et le sentiment de dépression. Ce mot rend conte d'un mal métaphysique qui s'exprime chez Baudelaire dans ses nombreux poèmes. Tandis que « Idéal » qui ne doit pas être pris en opposition à « Spleen », présente malgré tous de nombreuses différences. En effet, « idéal » représente Dieux, la perfection, le bien, le bonheur alors que les thèmes principaux dans « spleen » sont la fuite du temps ( Ex : l'ennemi, l'horloge), la tentation du mal, la notion d'enfermement, la peur ou la hantise de la mort, le regret des souvenirs ... Par conséquent à travers son œuvre Baudelaire sera à la recherche de l'idéal qui se caractérise par l'amour, la quête de l'infini, la beauté, de la synesthésie ( association de sensations de natures différentes, qui trouvent une correspondance entre elles ). Cette synesthésie est représentée dans le 4ème poème qui s'intitule « correspondance. » Mais le poète est assez instable, il sombre alors dans ce qu'il appel le « Spleen », ce qu'il considère le mal, l'amour physique (pour lui la débauche), les tentations etc.... Baudelaire sombre dans cet état de désespoir qu'il essaiera d'exprimer à travers ces quatre poèmes intitulés Spleen. Le responsable de ce mal est l'ennui d'après Baudelaire. Selon lui, tous les lecteurs le connaissent, c'est ce qu'il exprime alors au début de l'ouvrage par son premier poème non numéroté. Cette section montre la misère et la grandeur de l'homme. D'après Baudelaire, c'est un combat éternel de l'homme sans