Sport et politique
Dès avant l'action lancée dans le comté de Mayo (Irlande) par des fermiers de la ligue agraire de Charles Parnell qui déclenchèrent en 1879 un blocus à l'encontre de leur propriétaire, Charles Cunningham Boycott, qui entraîna sa ruine et fit naître le terme, le boycottage fut un rouage de l'action politique et économique. Mais le boycottage des événements sportifs peut-il avoir une quelconque raison d'être et, si oui, peut-on en espérer une réelle efficacité ?
EXEMPLE ISRAEL PALESTINE
Les évènements sportifs internationaux peuvent jouer un rôle important dans le façonnage de l'image d'un pays dans le reste du monde. Un boycott sportif d'Israël enverrait un message fort : la politique raciste, d'occupation et d'expulsion contre les Palestiniens est inacceptable.
Objectifs
• Empêcher Israël de se promouvoir comme un État «fair play» via la participation de ses individus et de ses équipes sportives dans les compétitions bilatérales et internationales.
• Sensibiliser le public à propos des discriminations et de l'occupation de la Palestine.
Pourquoi ?
Les événements sportifs importants mettent en valeur le fair play et les qualités du sport. Les pays y participant acquièrent une reconnaissance et un prestige international.
Une réaction commune aux propositions de boycott sportif est que la politique et le sport ne peuvent être mélangés. La réalité pour les Palestiniens est que la politique et le sport sont extrêmement liés.
Depuis 2009, de nombreuses personnalités sportives ont soutenu la Palestine ou ont boycotté Israël lors de compétitions sportives. De plus, des militants anti-apartheid ont organisé des actions dans différents stades afin de protester contre la participation d’Israël. Les actualités publiées sur le site de la Campagne BDS France en témoignent.
Dans le cas de l'apartheid en Afrique du Sud, le boycott sportif a permis d'envoyer un message fort au régime et à ses alliés : la communauté