St vincent de paul
La France connaît alors de nombreux combats, d'abord avec l'étranger mais aussi guerre civile, quand le futur Louis XIV n'est encore qu'un enfant et que les nobles, le Parlement et la maison du Roi se disputent le pouvoir. Il n'y a pas que les soldats qui souffrent. Les populations civiles sont ravagées: épidémies, maladies, famines, violence. Vincent de Paul devient une sorte de "ministre de la Charité", coordonnant toutes les bonnes volontés. Il meurt, épuisé, à 79 ans. ▪Saint Vincent de Paul[1], né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 - mort le 27 septembre 1660, est renommé pour sa charité, qu'il exerça notamment auprès des galériens - dont il était aumônier -, des enfants trouvés et des paysans ignorants. Aumônier de la reine Margot, épouse de Henri IV, emprisonné par les pirates et lors de son retour a Paris, il est frappé par la misère qui y règne. Puis curé de campagne à Clichy, précepteur des enfants de Philippe de Gondi. ▪En 1633, il fonde la Compagnie des Filles de la Charité. Les Filles de la Charité, aussi appelées Sœurs de saint Vincent de Paul, sont vouées au service des malades et au service corporel et spirituel des pauvres ; il en confie la formation à Louise de Marillac. Cette institution est à l'origine de l'hôpital des Enfants-Trouvés de Paris.
▪Vincent organise également des collectes à Paris pour porter secours aux victimes des guerres de Religion. Bien que membre de la compagnie du Saint-Sacrement, il prêche pour la modération à l'égard des protestants, puis s'oppose au jansénisme.
Monuments portant le nom de saint Vincent de Paul • à Paris : o