Stratégie de croissance externe
Introduction:
La théorie néo-classique n’envisageait la croissance des firmes que sous la forme d’un élargissement de la taille de l’outil de production, opération réputée conduire à des économies d’échelle. Le phénomène de la croissance externe, s’il a toujours existé dans la vie courante des affaires, s’est développé plus particulièrement depuis le début des années 60. Le succès d’une telle stratégie auprès des dirigeants des firmes moderne s’explique par trois séries de raisons : 1- La rapidité de telles opération, tout d’abord, dans un climat économique changeant et plus incertain auquel il convient de s’adapter dans les délais les plus brefs 2- La réduction du risque attaché à la création des actifs spécifique qui constitue l’investissement souvent le plus important. 3- Enfin le coût parfois minimisé des acquisitions lorsque la croissance externe prend la forme de fusions ou d’apports partiels d’actifs
On sépare généralement les stratégies d’intégration verticale de celles conduisant à des rapprochements horizontaux, les développements qui suivront demeureront fidèle à cette présentation. I. les modalités de la croissance : entre croissance interne et croissance externe
a- la croissance interne
La croissance de l’entreprise peut emprunter des modes différents, le cas le plus fréquent est celui de la croissance interne, la croissance interne peut se définir comme une création ex nihilo de nouvelles capacités productives ou commerciales de l’entreprise : ouverture de nouveaux points de vente, installation de nouvelles usines, lancement de nouveaux produit. La croissance interne résulté d’un développement autonome et progressif par l’accumulation de ressources propres. L’entreprise contrôle ainsi le rythme de la croissance ainsi que la nature des investissements de manière à ne pas trop modifier l’organisation déjà existence. La croissance interne est en somme une croissance sur mesure, en revanche