Stéréotypes féminins
Partie II: Mais des inégalités persistent.
Inégalités culturelles, mentalités
Tout d'abord, nous observons des clichés dès le plus jeune âge, dans le choix des jouets pour les enfants. Le rose et les poupées pour les petites filles, le bleu et les petites voitures pour les garçons. D'une manière quasi inconsciente, nous inscrivons les plus jeunes dans des clichés sexistes qui créent une frontière entre les filles et les garçons.
Nous connaissons tous la belle poupée Barbie, qui fait rêver petits et parfois même plus grands. Elle représente ce qu'on pourrait qualifier de perfection, un corps de rêve, une longue chevelure blonde, Barbie est toujours bien habillée et bien coiffée. Arrivée en 1959, elle représente en partie l'émancipation des femmes, avec ses vêtements nouvelle génération, mais aussi le cliché d'une femme considérée comme parfaite. Alors que la beauté est subjective, Barbie s'impose, et toute les femmes doivent désormais lui ressembler.
La publicité se sert énormément des femmes et des stéréotypes qui leur sont attribués pour faire vendre des produits. Par exemple, la publicité de la grande marque de robots culinaires MOULINEX, utilise en 1950 le slogan « Pour elle un Moulinex, pour lui, un bon petit plat ».
La publicité met également en avant le fait qu'une femme, étant déjà une ménagère sans pareil, se doit d'être une bonne mère. La publicité pour les produits pour nourrissons BLEDINA met en avant ce stéréotype en mettant en scène plusieurs mères avec leurs enfants, en exprimant implicitement qu'une bonne mère achète forcement ces produits.
On connaît également le stéréotype très prononcé de la femme au volant, qui selon le dicton serait synonyme de « mort au tournant ». Nous pourrions nous demander pourquoi ce cliché persiste, car par exemple en 2005, 70804 hommes ont été bléssés dans des accidents de voitures, contre 40879 femme, selon un article du site www.Lelynx.fr.
Un des clichés des plus connus, celui qui est