Suffit-il que nos actes soient conscients pour qu’ils soient volontaires ?
Il est conscient du monde qui l’entoure mais n’a pas la « conscience ».De plus, selon Hegel, l’homme a conscience de lui-même car il est esprit, il existe pour soi : tout ce qu’il vit il en a l’idée, la représentation. Cependant, la conscience n’est pas que perception et analyse, c’est aussi un impératif moral. « Toute conscience est implicitement morale, » dit Alain. On doit être conscient ; en effet la société attend de nous à ce que l’on se comporte comme des êtres conscients.Puisque nous vivons en société, chacune de nos actions doit être mesurée, réfléchie, consciente des autres et de l’impact que nous avons sur eux. Ainsi, on ne peut pas mettre la musique à fond à trois heure du matin en pleine semaine car nous avons conscience que les gens autour de nous …afficher plus de contenu…
Sommes nous vraiment libre de nos actes ?« Faire ce que l’on veut » : une définition simple et universelle de la liberté. Mais c’est une définition bien sombre, car qu’est-ce qui garantit que c’est bien moi qui veut ? Ainsi, Alain dit :« Faire ce qu’on veut, ce n’est qu’une ombre. Être ce qu’on veut, ombre encore. Mais il faut vouloir ce qu’on fait. » Pour ce philosophe, vouloir c’est aller jusqu’au bout de ses décisions. Il ne faudrait donc pas faire ce que l’on veut, mais vouloir ce que l’on fait.Si l’on est perdu dans une forêt, le plus sage est de choisir un chemin et de s’y tenir, que ce soit la meilleur décision à prendre ou non. On n’a pas envie d’être perdu, ni de prendre un chemin au hasard pour rentrer, mais on veut retrouver la sortie. La liberté serait moins de choisir que de rester fidèle à son choix ?Mais la liberté d’agir humaine ne serait-elle pas qu’une illusion ? Est-ce que l’homme a réellement libre-arbitre ? Le libre-arbitre consiste à pouvoir se