Surproduction et endettement
UN AUTRE MODELE EST POSSIBLE
La désertification de l’espace rural menace aujourd’hui une communauté tellement préoccupée par le rendement à court terme qu’elle en est venue à hypothéquer la qualité du sol, base de l’activité agricole Au bord de l’abîme, la question est posée : quelles réformes pour un développement agricole respectueux de l’environnement et fournissant une agriculture de qualité.
Cette nouvelle forme de développement doit modifier les modes de production existants afin de réconcilier élevage et culture pour rompre avec les systèmes de production intensifs, énergétivores, chargés de substances chimiques de synthèse. Ceci demande la réorientation des fonds communautaires vers une reconversion écologique de l’agriculture en passant graduellement d’une politique de soutien des prix indifférenciés à une politique qui favorise l’emploi, la qualité des produits dans l’aménagement du territoire
Est il possible de tirer des enseignements de cette situation pour nous engager vers ce qui peut induire un autre avenir pour l’homme et la société ?
Est il possible de présenter ces agriculteurs bio, perçus à certains moments comme des marginaux témoins d’une voie possible, ayant les moyens de ce tenir à l’écart des lobbies.
Nous pouvons en déduire que tout changement de société passe par l’individu lequel peut arriver à faire partager son modèle sa perception à un groupe lequel groupe peut interroger, solliciter l’institution à laquelle il appartient ; cette dernière a la reconnaissance si elle le souhaite intervenir sur un comportement sociétal.
C’est ainsi que toute innovation ou changement induit par un individu peut se schématiser
GROUPE
INDIVIDU
INSTITUTION
SOCIETE
Il convient de reconnaître lecourage des précurseurs de l’agriculture biologique mais il est essentiel de rester vigilants afin que