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Afin d’analyser cette question, il conviendra de considérer l’ambition et la rêverie comme une force pour avancer dans la vie puis de les voir comme dangereuses et destructrices.
L’ambition comme la rêverie sont des aptitudes que les hommes possèdent et se servent pour se faire une place dans la société et avancer dans la vie. Paul Valadier, dans son extrait de l’article intitulé « Réhabiliter l’ambition » publié en 2008 dans la revue Etudes, parle de l’ambition comme faisant partie de notre vie dès le plus jeune âge. L’école apprend aux enfants l’esprit de compétition, l’idée de s’imposer pour avancer. Victor Hugo, dans son extrait du livre Proses philosophies, « Pomontorium somnii » (promontoire des songes), le rejoint et parle du rêve comme un guide pour les hommes, une aventure à mener et va plus loin en montrant à travers des exemples de philosophes, artistes, penseurs, que le rêve est créateur de l’art et explique une partie de l’histoire.
La société prédispose les hommes à être ambitieux ; l’école les forme. Lionel Brouck, dessinateur de presse engagé, illustre dans sa caricature le rêve sous la forme d’un ange enfermé dans une cage avec un écriteau dessus. La petite fille porte son rêve de la main et celui-ci reste encore possible. En politique aussi, l’ambition donne la force aux groupes nationalistes d’avancer et de revendiquer ses intérêts pour la nation.
Le rêve, l’ambition ont cette capacité de faire avancer les hommes avec un but dans leur vie.
Néanmoins, la rêverie mais surtout l’ambition sont des dangers pour soi et pour les liens sociaux.
Paul Valadier parle de l’ambition comme une idéologie dominante se référant à la vulgate marxiste ; l’ambition comme un idéal de vie pour se faire une place au soleil. Il définit l’ambition comme une force à s’imposer aux autres sans aucune crainte de les