Par la synthese des quatre documents donnés j’essaierai de répondre à la question si nous avons le droit de rire de tout. Les auteurs de deux premières documents, dont l’un est un extrait de presse et l’autre est une transcription de discours, donnent ses opinions sur ce sujet et précisent les fonctions de rire. Les deux autres documents- l’extrait de texte littéraire et un dessin satirique nous font penser aux limites de rire. Par tout le dossier documentaire nous essaierons de découvrir les buts et les risques de rire de tout.

Selon Pierre Siankowski le droit de rire est garanti par la Constitution française. Charles Beer, dans son discours prononce à l’université, partage cette opinion. Pour lui la liberté d’expression est un de plus important signe de la société libre. Beer présente aussi plusieurs fonctions de rire qui améliorent la société. L’ironie permette de se distancier et de critiquer les défauts du monde humain. L’extrait de livre de Jonathan Swift peut être un exemple de la critique fonctionnelle. Par les images irréels, drastiques et choquantes (cannibalisme dans les famille pauvres) il aborde le sujet de la pauvreté , l’inégalité et l’injustice dans la société anglaise en XVIIIème siècle. Il se moque de la bourgeoisie qui ne pensait qu’elle-même et de la politique publique qui ne faisait rien à changer cet impasse. L’illustration satirique de Schwartz publié dans Charlie-hebdo exprime la situation similaire. L’image présente la tragédie de l’employé de l’agence nationale qui ne veut engager personne qu’en étant dans la situation sans issue.

Est-ce que c’est correct de rire de la mort et la pauvreté ? Beer et Siankowski essaient de distinguer les limites de rire. Les deux citent la phrase de Desproges « on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui, pas n’importe où et pas n’importe quand ». D’après le député suisse il faut que chacun aie le sens d’humeur. Pour le deuxième auteur tout dépend de la situation – de temps et de lieu aussi. Il