Synthèse: le monde diplomatique
Nous pouvons établir une classification des ces partis en trois grandes composantes :
- les groupes néofascistes qui restent, entre autre, nostalgiques de la période nazi. Ceux-ci restent isolés et espèrent pouvoir un jour renverser le système. Les plus connus étant les Republikaner allemands, le Mouvement social italien Flamme tricolore ou encore le mouvement skinhead, né en Grande-Bretagne.
- Les partis qui disent avoir une vision novice de la politique. Ils essayent de rompre le cordon sanitaire en adoucissant leurs discours afin d’avoir plus d’électeurs et ainsi espérer monter en pouvoir. C’est ainsi que Marine Le Pen, actuelle présidente du Front National français et fille du fondateur de ce dernier Jean-Marie Le Pen, adoucit son discours et se montre politiquement plus correcte dans le but de dédiaboliser son parti. Mais elle encourt alors le risque de perdre ses électeurs fidèles radicaux et de ne jamais intégrer la politique dite démocratique tel le parti de Gianfranco Fini dans les années 90 en Italie.
- Et enfin, tous les nouveaux partis inclassables dont le Parti de la liberté néerlandaise (Partij voor de Vrijheid) fondé en 2006 par Geert Wilders. Il remporte un succès grandissant en luttant notamment contre l'islamisation des Pays-Bas lors des dernières élections.
Nous pouvons donc conclure que tous ces partis de l’Extrême droite sont polymorphes mais qu’il existe tout de même deux points communs les reliant : l’exploitation de la crise