Gouton
Matthieu

Synthèse

"Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle était totale", disait Paul Ricoeur en 1950. Moins de vingt années plus tard, la communication totale naissait sous le nom d'Internet. Littéralement l'interconnexion de tous les réseaux de la planète. Loin de la vérité totale supposée par le philosophe, Internet induit des problèmes d'espionnages des données personnels et du marchandage de ces dernières, sans parler des nombreux trafics qui ont su s'adapter aux nouvelles technologies. Nous traiteront ces différents points aux travers de la synthèse d'un corpus composé d'un extrait de 1984 écrit par George Orwell, de A bas Big Brother écrit par Stéphane Mandard, de Cybermenace sur la vie privée rédigé par Sylvie O'dy ainsi que d'un document iconographique "2 m x 2 m x 20 m" paru dans Le Monde interactif.

"George Orwell l'a imaginé, Internet l'a fait". Celons Stéphane Mandard, "Big Brother" est l'incarnation virtuelle d'un pouvoir titulaire omniscient et omniprésent qui espionne les foules dans les moindres recoins de leurs intimités.
George Orwell a entre autre écrit 1984, un roman de science fiction qui fait intervenir "Big Brother". Ce dernier est un point de concentration de l'amour, la crainte et le respect. L'auteur y explique la vie d'un membre du parti qui vit sous l'œil de la police de la pensée et qui le surveille en permanence. "Quand il est seul il ne peut jamais être vraiment seul".
Cette fiction va même plus loin car "Big Brother" est un masque virtuel qui peut inspecter quiconque sans avertissements préalables. De la naissance à la mort, tout est jalousement inspecté de près et rien n'est laissé au hasard.
Le document quatre nous explique que l'Agence National de Sécurité américaine aurait à traiter l'équivalent d'information contenu dans un bloc de papier de deux mètres de large, deux mètres de haut et de vingt mètres de long. Comment ne pas faire un rapprochement