La présence de travailleur immigrant soulève des enjeux individuels et collectifs en matière de ressources humaines. Dans cette première partie, je dresserai un portrait descriptif des personnes immigrantes sur le marché du travail au Québec.

Au Québec, les taux d’activité et d’employés immigrants ait plus faibles que ceux des personnes natives.

En 2009, le taux de chômage des immigrants du Québec est presque le double de celui des natifs.

Chez les immigrants, le taux de chômage des hommes et celui des femmes sont très semblables soit à 14%.

Le taux de chômage des immigrants diminue à mesure que la durée de résidence au pays s’allonge. Nous pouvons remarquer que les immigrants qui demeurent au Québec depuis moins de 5 ans ont un taux de chômage de 22.2%. Les immigrants qui demeurent au Québec depuis plus de 5 ans et de moins de 10 ans ont un taux de chômage des 15.2%. Finalement les immigrants qui demeurent au Québec depuis 10 ans et plus ont un taux de chômage de 10.7%

En général, plus le niveau scolaire des immigrants est élevé, plus les taux d’activités et d’emplois sont importants. Un niveau de scolarisation plus élevé favorise l’intégration des immigrants récents sur le marché du travail.

En mettre ensemble la durée de résidence et la scolarisation, on constate une grande amélioration du taux d’emplois et le taux est plus prononcé pour les universitaires.

Pour les natifs, le taux de chômage diminue avec le niveau d’études. Toutefois, ce n’est pas le cas pour les immigrants. Pour les diplômés universitaires, le taux de chômage des immigrants est trois fois plus élevé que celui des natifs.
Les immigrants qui ont obtenu leur diplôme au Canada ont un taux de chômage plus faible que les immigrants qui on un diplôme qui ne provient pas du québec. En 2008, les immigrants sont particulièrement présents dans le domaine de la fabrication, du commerce, des soins de santé et assistance sociale. Les immigrants sont également très présents