Terminale
Éléments de réflexion pour la pratique et l’évaluation de l’écriture d’invention
Le dossier qui suit est issu d’un travail de réflexion fait en 2001-2002 dans une classe de première STI, il est composé de plusieurs grilles d’évaluation, essentiellement à vocation de repères pour concevoir une progression ou des activités de modules « à la carte » et d’exemples de sujets d’invention menés à bien par des élèves de première. Cette dimension pragmatique est d’autant plus nécessaire pour l’écriture d’invention qu’elle nous paraît être d’abord être l’invention d’une véritable situation de discours, à un carrefour entre une fiction pédagogique de production (devenir un orateur, un journaliste, un éditeur…), des compétences fortes de lecteur (les textes en amont du corpus qui orientent et nourrissent l’écriture), et des exigences de cohérence linguistique et de composition. C’est dire aussi que, à moins d’un contresens didactique total, l’écriture d’invention ne saurait se figer en recettes reproductibles, en rhétorique restreinte. Ajoutons enfin que cette épreuve nous paraît plus exigeante que certains, élèves ou collègues, ne l’imaginent : elle est bien le résultat d’un double maîtrise, celle des genres de l’argumentation et des registres, celle de l’étude des textes du corpus en amont.
Pour le sujet d’invention, les critères premiers et synthétiques d’évaluation nous paraissent pouvoir être les suivants :
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l’adaptation de la production écrite aux consignes (genre, registre, forme, etc.) ; la prise en compte et l’efficacité de la visée argumentative ; l’unité énonciative : personnes, inscription temporelle et spatiale, unité et pertinence du lexique utilisé ; l’unité générique et/ou discursive ; la capacité de lecture : analyse et interprétation des textes du corpus « en amont », travail de citation, de pastiche ou de parodie mené avec discernement.
De manière plus complète, et à destination des élèves, nous avons conçu