Terroir et origine
Les nématodes parasites des plantes exercent une sérieuse menace à la production agricole dans le monde entier,dans le contexte de l’interdiction programmé des nématicides chimiques, la résistance variétale est à l’heure actuelle l’alternative la plus sure, la plus rentable et la moins polluante pour réduire les population de nématodes phytophages sous leur seuil nuisible (Castagnone-sereno, et al,2011) Les récents développements du génie génétique et des biotechnologies constituent de nouvelles approches pour améliorer les stratégies de sélection, cependant les connaissances sur les mécanismes de résistance sont encore limitées pour de nombreuses interactions plante- nématodes, et les techniques de sélection ou d’amélioration génétique par des méthodes classiques (croisements et rétrocroisements entre espèces compatibles) et biotechnologique (la création des hybrides somatique par fusion de protoplastes, la mutagenèse, la polyploïdisation, la transgénèse) ne sont donc pas appliquées à leurs pleines capacités. D’après les auteurs, le terme de résistance concerne exclusivement l’effet de la plante sur la reproduction du nématode: une plante complètement résistante ne permet aucune reproduction du nématode, une plante sensible permet la multiplication du nématode, les plantes partiellement. Résistantes entretiennent des taux de reproduction intermédiaires.Le terme de tolérance est limité à la description des symptômes et dégâts causés à l’hôte : une plante subit peu de dégâts, alors qu’une plante non tolérante subit plus de dégâts (Bernad,2008).
II .Généralités
III. Caractéristiques de la résistance
La résistance des plantes est caractérisée par deux types (Bernad,2008):
Résistance monogénique
Contrôler par un 1seul gène qualifié de majeur
Elle est totale, la