Théorie
Simon et la rationalité limitée
Herbert Simon a cherché ce que la science pouvait dire de la raison en partant de l'observation des faits. Cela va amener Simon à se démarquer de la « rationalité substantive » (substantive rationality) et à se tourner vers la rationalité procédurale. La rationalité substantive est comprise comme la rationalité parfaite des néo-classiques français et d'une partie de l'école autrichienne, qui suppose que de facto l'individu dispose de toute l'information pour prendre la décision optimale ou, en utilisant une formule du dix-huitième siècle français, celle menant au meilleur des mondes possibles.
Décision et raison
Dans son ouvrage de 1947, Administrative Behavior, Simon distingue entre : la décision objectivement rationnelle, qui est le fruit d'un comportement visant à maximiser les valeurs données dans une situation donnée ; la décision subjectivement rationnelle, qui maximise les chances de parvenir à une fin donnée en fonction des connaissances réelles de l'individu ; une décision consciemment rationnelle, qui ressort d'un processus conscient d'adaptation des moyens aux fins. Elle devient intentionnellement rationnelle si l'adaptation est faite de façon délibérée ; une décision rationnelle du point de vue de l'organisation, qui sert les objectifs de l'organisation ; une décision personnellement rationnelle, qui obéit aux desseins de l'individu.
Drucker
Un profond scepticisme sur la macroéconomie.
Drucker estimait que les économistes des différentes écoles avaient échoué à expliquer les principaux aspects de l'économie moderne.
L'importance du rôle des managers dans la réussite de l'entreprise avec cinq points principaux : fixer des objectifs, organiser le travail, motiver et communiquer, mesurer la performance, former les salariés.
Une reconnaissance de la contribution durable du père du management scientifique, Frederick Winslow Taylor.
Même si Drucker n'avait qu'une petite expérience dans