Theorie de l'eengagement
Elaboré par :
Cherid hamdi
I. Concepts de base :
1) La théorie de l’engagement :
a/Définition:
Il existe différentes définitions sur la théorie de l'engagement d’une façon générale et la porte [i]dans le pied d’une façon particulière. Il faut savoir que ces théories existaient déjà dans le domaine philosophique, bien avant sa théorisation psychologique.
La notion d'engagement est notamment associée aux travaux de Kiesler dans les années 1960 et, plus récemment à ceux de Joule et Beauvois.
En effet, Kiesler (1971) estime que «[1] l’engagement est une variable continue et à laquelle on ne peut donner une réponse par oui ou par non ». Ce qui implique que les gens sont plus ou moins engagés dans un comportement et non pas simplement engagés ou non engagés. C’est ainsi qu’il précise que « l’engagement pourra être pris dans le sens de ce qui lie l’individu à ses actes ». Il va également dégager le caractère interne de l’engagement, et le degré d’implication du sujet dans son acte qui sera essentiellement déterminé par l’importance que revêt l’acte pour le sujet.
Tandis que Beauvois et Joule, font plutôt référence à un engagement de type externe, à travers la situation dans laquelle est impliqué l’acte problématique. Ils énoncent dans cette théorie que « [2]Seuls les actes nous engagent. Nous ne sommes donc pas engagés par nos idées, ou par nos sentiments, mais par nos conduites effectives » A savoir cet engagement serait déterminé par les conséquences de l’acte, le caractère explicite de cet acte, son caractère public, sa répétition, son coût (argent, temps...) et son irrévocabilité seront autant de critères qui joueront sur la manipulation de la variable engagement.
De plus, Joule et Beauvois proposent de regrouper la soumission forcée et la soumission sans pression dans un même paradigme théorique : « la soumission librement consentie ». Cette expression traduit le paradoxe dans lequel se