Thèse d'aristote - autrui
Que possède chaque homme pour tous les hommes ? Le problème de ce texte est de se demander si chaque être humain se doit d’être ou non charitable et si cette charité ne pourrait pas être inutile dans le cas où autrui me ménage par besoin.
Ce texte d’Aristote se déroule en deux parties ; dans un premier temps Aristote donne une partie de sa thèse, l’homme aime son prochain et cette affection est précieuse pour elle-même aussi bien pour l’entourage de l’homme mais aussi pour tous les hommes vivants sur Terre. Enfin, il décrit la situation des sauveteurs qui aident chaque jour autrui dans leurs sauvetages en disant que cet acte est accompli non pas pour recevoir quelque chose en retour mais par charité et besoin pour l’autre, il en donne des exemples montrant que l’homme ne peut pas être égoiste envers autrui car, (et il reprend sa thèse) ; le lien d’humanité qui uni chaque homme est précieux, et ce lien fait que chaque homme éprouve de l’amitié et de la bienveillance pour autrui.
L’homme est un être qui aime son prochain ; « son prochain » ne signifie pas l’entourage de l’homme c’est-à-dire les proches. Prochain est étranger à l’homme, c’est un être qu’il ne connait pas. Mais l’adjectif possessif « son » manifeste une certaine appartenance : comment peut-il être mien puisqu’il est étranger à moi-même ? Comment peut-on aimer quelqu’un qu’on ne connait pas ? Aristote ici parle d’un lien d’humanité qui lie chaque homme. Ce lien détermine l’affection pour autrui et la communication avec lui en société. En effet, je ne peux pas établir de communication sans autrui, c’est avec lui qui je vais me divertir, que je vais travailler, que je vais rire. Un monde sans autrui serait inconcevable. Cette vie en société crée des liens d’affection.